Pourquoi est-il si difficile de se lancer dans un nouveau projet et de s’engager sur ce qui est essentiel pour soi dans la vie ?
La difficulté de sortir de ses habitudes
Nombre de personnes se posent des questions sur le sens de leur vie. Elles hésitent à lancer ou contribuer à des projets ayant un impact au niveau environnemental, sociétal, social ou simplement dans leur entreprise.
Notre monde qui tourne si vite, trop vite, et le confinement qui est venu par dessus a également été l’occasion pour beaucoup de se reposer la question : mais pourquoi tout cela et pour quoi faire ?
Pour autant, elles ne trouvent ni les leviers, ni le temps, ni les moyens pour s’investir pleinement et enclencher ce mouvement qui permet de passer à l’action et gagner en puissance personnelle.
Il est tout à fait « normal » d’éprouver cette difficulté. En effet, tout changement implique de sortir d’une période d’équilibre dans sa vie à un temps qui provoquera un déséquilibre souvent très inconfortable. Comme certains le nomme, passer d’une zone de confort vers une zone d’inconfort et de perturbation.
Cette zone de confort correspond à nos habitudes, nos rituels, notre train-train quotidien qu’il est très difficile de remettre en question car ils nous rassurent, répondent à nos besoins de protection. Nous n’aimons pas avoir peur notamment de l’inconnu qui pourrait perturber ces acquis et ces habitudes.
Il est tout à fait « normal » d’éprouver cette difficulté. En effet, tout changement implique de sortir d’une période d’équilibre dans sa vie à un temps qui provoquera un déséquilibre souvent très inconfortable. Comme certains le nomme, passer d’une zone de confort vers une zone d’inconfort et de perturbation.
Cette zone de confort correspond à nos habitudes, nos rituels, notre train-train quotidien qu’il est très difficile de remettre en question car ils nous rassurent, répondent à nos besoins de protection. Nous n’aimons pas avoir peur notamment de l’inconnu qui pourrait perturber ces acquis et ces habitudes.
Se rajoutent à cela nos biais cognitifs et nos croyances limitantes très difficiles à décoder, car d’un côté elles nous confortent dans nos acquis et de l’autre, nous avons tous déjà essayé de mettre en place quelque chose de nouveau que nous avons seulement pu tenir quelques semaines comme les vœux annuels par exemple : « De toute façon cela ne servira à rien, j’ai déjà essayé cela sans succès », générant une nouvelle croyance limitante. Nos doutes parfois nécessaires, et nos craintes nous bloquent alors. En somme, des aspects essentiellement psychologiques et émotionnels qui nous freinent à agir et à nous engager dans ce qui nous appelle.
Entre la peur du changement et l'envie de renouveau...
Pour autant , il y a un « appel » , quelque chose qui dépasse la logique, la psychologie qui est au delà de moi, qui se joue notamment au niveau corporel, intuitif et assurément spirituel (au sens laïque qui ramène à immatériel , à l’esprit que je traduis par « plus grand que soi » mais également du souffle de vie qui nous a donné naissance).
Certains l’appellent le rêve, d’autres aspirations profondes, d’autres notre potentiel créatif, d’autres encore qui ont la sensation de s’être coupés de quelque chose qu’ils n’arrivent pas à définir. En ce qui me concerne, cela a été le sentiment d’être « coupé » de la nature, du vivant sous toutes ses formes et créé en moi une forme de mal être occasionnel, oublié par mes activités quotidiennes.
Pour les personnes que j’ai accompagné, cela se traduit par, comment avoir plus d’impact environnemental au sein de mon entreprise, d’autres radicalement de changer de voie, d’agir au niveau financier pour des projets humanitaires, contribuer à des projets environnementaux ou de permaculture, d’autres souhaitant se tourner vers une voix de guérison et d’autres encore souhaitant faire connaître ou faire entendre les voix de la terre et de la nature, soit par un livre, soit par un documentaire.
Pour les personnes que j’ai accompagné, cela se traduit par, comment avoir plus d’impact environnemental au sein de mon entreprise, d’autres radicalement de changer de voie, d’agir au niveau financier pour des projets humanitaires, contribuer à des projets environnementaux ou de permaculture, d’autres souhaitant se tourner vers une voix de guérison et d’autres encore souhaitant faire connaître ou faire entendre les voies de la terre et de la nature, soit par un livre, soit par un documentaire.
Nous nous retrouvons alors, être de paradoxe que nous sommes, confrontés entre la peur de changer, et l’envie de renouveau, de découverte et de nous accomplir avec impact dans notre environnement. Nous pouvons toujours remettre à plus tard, cet appel et cette envie seront toujours là, même si mentalement parlant nous avons pu faire une croix dessus à un moment donné.
En enseignement Systémique, un point m’avait notamment marqué sur le fait qu’une personne ayant, ne serait ce que pensé, changé et entamé des 1ères recherches pour voir ce qu’elle pourrait faire, était déjà en plein changement. Une personne qui m’appelle pour un coaching professionnel ou pour faire partie de notre parcours, ne serait-ce qu’avoir osé faire ce premier pas difficile, a déjà impulsé le souffle du changement en elle. J’ai pu le vérifier de nombreuses fois dans mes interventions et coaching.
Et même quand on ne s’est jamais posé la question, sur sa contribution au monde, le jour où l’on vous la pose (et je la pose systématiquement dans mes coaching), des réponses viennent la majorité du temps, pour certains oubliées et enfouies, voire mises de côté. Pour d’autres, émergents comme une découverte.
Clarifier ce qui est essentiel pour agir !
J’ai la conviction qu’en nous, nous avons tous cet « appel » , cette intention forte qui répond à plus grand que soi, ce potentiel créatif, sans savoir exactement ce que c’est, et sans savoir comment ni sous quelle forme je pourrais lui donner. Ces différents aspects sont les fondement de :
➡️ Ce besoin de transformation qui passera par ces étapes citées précédemment nécessaires,
➡️ Des raisons, tant que ces réponses ne sont pas trouvées, de nos dispersions et de la crainte d’essayer encore autre chose de différent sans résultat à la clé,
➡️ Et la cause de notre non engagement durable dans ce qui nous est essentiel, simplement par le fait que cela ne soit pas encore clair pour nous.
Il est donc primordial de clarifier ce qui nous est essentiel (notre Essence) dans la vie, à la fois dans ce à quoi je souhaite contribuer ou avoir de l’impact, puis clarifier mes spécificités, ma singularité, ce potentiel et ce souffle créatif unique avec lesquels je peux créer, contribuer et agir.
Une fois cela clarifié (et cela se précisera davantage en même temps que nous avançons sur ces chemins) , l’engagement devient naturel et une évidence que je peux porter dans mon quotidien, le retour en arrière n’est plus une alternative, même si j’y serais tenté régulièrement : mes vieilles croyances et mes biais étant encore là.
Et c’est là que quelque chose de « magique » se met en place, ce que Goethe dans le pouvoir de l’engagement, décrit si bien et nomme la providence (cf extrait ci dessous) , ce que les taoïstes nomment le wai yu wei, (l’agir- le non agir : la réponse invisible à notre agir), des évènements inattendus et bienvenus surviennent parce que justement je me suis engagé.
Des portes qui s’ouvrent, des rencontres qui se font « toutes seules », des réponses et intuitions qui viennent comme par enchantement…J’ai pu le vérifier auprès de nombreuses personnes et de moi-même à maintes reprises.
Et c’est là que quelque chose de « magique » se met en place, ce que Goethe dans le pouvoir de l’engagement, décrit si bien et nomme la providence (cf extrait ci dessous) , ce que les taoïstes nomment le wai yu wei, (l’agir- le non agir : la réponse invisible à notre agir), des évènements inattendus et bienvenus surviennent parce que justement je me suis engagé.
Des portes qui s’ouvrent, des rencontres qui se font « toutes seules », des réponses et intuitions qui viennent comme par enchantement…J’ai pu le vérifier auprès de nombreuses personnes et de moi-même à maintes reprises.
Et là, même si souvent il est nécessaire d’y aller progressivement étape par étape, tout devient possible et mes 1eres actions me donnent confiance en la vie sur une voie qui me correspond. C’est donc toujours le lieu et le moment de m’engager dans ce qui m’est essentiel.
Dans les personnes que nous avons accompagnées, toutes ont mis en application des actions et premières étapes concrètes et m’ont confirmé mieux vivre leur vie de façon plus sereine et plus harmonieuse.
Si cela vous intéresse d’en savoir davantage, découvrez notre parcours « déployer et rayonner ce qui vous est essentiel dans la vie ».
Christophe Lhôte
Et je vous laisse à cet extrait de Goethe sur le pouvoir de l’engagement qui définit si bien ce que j’ai essayé de vous écrire dans ces quelques lignes :
« Tant que nous ne nous engageons pas, le doute règne, la possibilité de se rétracter demeure et l’inefficacité prévaut toujours.En ce qui concerne tous les actes d’initiatives et de créativité, il est une vérité élémentaire dont l’ignorance a des incidences innombrables et fait avorter des projets splendides. Dès le moment où on s’engage pleinement, la providence se met également en marche.
Pour nous aider, se mettent en œuvre toutes sortes de chose qui sinon n’auraient jamais eu lieu. Tout un enchaînement d’événements, de situation et de décision crée en notre faveur toutes sortes d’incidents imprévus, des rencontres et des aides matérielles que nous n’aurions jamais rêvé de rencontrer sur notre chemin. Tout ce que tu peux faire ou rêver de faire, tu peux l’entreprendre. L’audace renferme en soi génie, pouvoir et magie. Débute maintenant. »