Apprendre à sortir du temps linéaire pour inscrire des temps cycliques et retrouver de l’énergie et de la sérénité

Dans cet article vous allez découvrir une première clé simple pour vous aider à transformer votre relation au temps et au rythme.

Cette clé devient simple, si en préalable, nous avons accepté de remettre en question nos propres modes de fonctionnement et façons de voir les choses : Sinon elle restera forcément complexe à mettre en œuvre, voire impossible. Si l’expérience vous tente, continuez joyeusement cette lecture.

Comme je le disais dans mon précédent article et suite à mon dernier voyage en orient, se poser et re-questionner régulièrement sa relation au rythme et au temps me semble fondamental.

 

J’associe cela à la relation à mon propre biorythme et à la gestion de mon activité, qui de par ma profession, fluctue énormément en fonction des périodes et des cycles : Des mois intenses, sous pression ou pas, où nous (coachs, consultants, formateurs), devons trouver notre équilibre dans cette forte activité à forte densité.

 

Et des mois plus calmes, de « dépression » au sens météorologique du terme, générant un creux ou un vide qu’on aurait vite tendance à vouloir combler. Laisser cette place importante au « vide » nous autorise à nous donner des temps pour nous reposer et nous poser, afin de se rééquilibrer dans ce nouvel espace -temps et se préparer aux futures périodes intenses.  

Main-sable

 

J’associe également ce questionnement aux organisations, équipes et personnes que nous accompagnons, ainsi que vous qui nous lisez, où les difficultés de surcharge, les périodes de pression et de stress donnent parfois le sentiment d’être continuelles :  « Je n’ai pas le temps… » ; « Je suis en surcharge » ; «  Je me sens sous pression , je me sens stressé » ; «  tout est urgent et prioritaire », « On a un vrai problème d’organisation chez nous, … » ; « C’est la fin de l’année …. » ou « C’est le début de l’année …. ».

 

Ces messages traduisent les difficultés généralement entendues et rencontrées.

 

Cette « gestion du temps et des priorités » comme elle est souvent appelée en entreprise et dans les formations, est une des difficultés majeures que les personnes rencontrent, renforcée pour certains et allégée pour d’autres avec le télétravail qui a pris sa place dans les organisations.

 

Mais peut-on parler de manière réductrice de « GESTION » qui inclue essentiellement des savoir-faire (Que nous n’aborderons pas dans cet article, mais qui, bien sûr, pourront être très aidant dans un second temps).

 

Il nous semble essentiel de tout d’abord questionner son rapport ou sa relation au temps et à son rythme : Bien plus qu’un savoir-faire, un ETAT D’ETRE.

 

En questionnant la relation au temps de la personne, rapidement souvent (ou lentement parfois) arrive son rapport à ce qui est essentiel, sa vision de la vie, son rêve,….
Pour certains, proposer de remplacer le mot TEMPS par le mot VIE fait l’effet d’un électrochoc :

 

« JE n’ai pas le temps ! = Je n’ai pas de vie ! »

 

Vient alors le questionnement du sens que la personne donne à sa vie, de sa vision de la vie, et de ce qui est important pour elle dans la vie. Vous pourrez retrouver le petit conte des gros cailloux ( lien vers le conte ) que j’utilise souvent et que je vous recommande d’expérimenter si vous ne l’avez jamais fait, qui aide déjà à remettre les planètes dans le bon « SENS ».   

Se donner ou redonner du temps à ses priorités professionnelles, personnelles et collectives sont fondamentales : C’est apprendre à se donner du souffle, des temps où je vais retrouver de l’énergie, de la force.

 

Sauf qu’une fois ces fondamentaux posés, la personne bute souvent ensuite sur : « Oui MAIS, comment trouver le temps pour mettre tout cela en place ? » 

 

C’est là qu’aider la personne à prendre conscience que, de rester dans ce raisonnement limitant le maintient dans ce temps linéaire sans issue, est l’une des seules façons de sortir de ce temps linéaire et de penser « Temps cyclique. » : Nous verrons d’autres façons de « contourner » ce raisonnement « linéaire » dans notre prochain article avec une seconde clé : « Du Temps cyclique au Temps du rêve ».

En d’autres termes, dans notre vision occidentale nous percevons le temps de manière linéaire, notamment lorsque que nous devons prendre des décisions « urgentes ».

Étoiles

Comme décrit par les avancées des neurosciences, et de la psychologie cognitive (je vous recommande le livre de Daniel Kahneman docteur en psychologie et expert de la psychologie cognitive –   « Système 1 / Système 2: Les deux vitesses de la pensée » ), l’individu, face à l’urgence ou l’incertitude, va simplifier ses schémas mentaux, et passer dans un mode automatique (Système 1) pour évaluer rapidement la situation et décider.

 

Ces mécanismes mentaux vont déformer l’appréciation de la réalité, avec comme résultat des prises de décisions irrationnelles. Cet écart d’appréciation de la réalité s’appelle un biais cognitif.

 

Face à l’urgence, le stress, la pression et la fatigue nous avons d’autant plus de facilité à tomber dans ces biais.

Nous avons tous des dizaines de biais cognitifs, mais 3 biais sont célèbres en l’occurrence sur notre rapport au temps :

  • Le biais d’optimisme ou l’excès de confiance qui est notre tendance à surestimer nos capacités.
  • Le biais de disponibilité qui nous amène à sous-estimer les risques.

Ces deux biais nous amènent à sous-estimer la charge de travail nécessaire à une activité et donc forcément à nous maintenir sous pression avec un mode de gestion de l’urgence et de prise de décision, vis-à-vis de celle-ci, erronée.

  • Le 3ème est notre fameux « biais de linéarité » comme je le nomme, à être convaincu de devoir gérer les urgences court-termistes, avant de pouvoir traiter le reste : Dans ce « reste » il y a pourtant des activités et inactivités tout autant importantes que celles urgentes : Nos gros cailloux du conte ou la rose du petit prince d’Antoine de St Exupéry : « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui rend ta rose importante. » (lien vers l’article «Transformer sa relation au temps »).

Comme décrit par les avancées des neurosciences, et de la psychologie cognitive (je vous recommande le livre de Daniel Kahneman docteur en psychologie et expert de la psychologie cognitive –   « Système 1 / Système 2: Les deux vitesses de la pensée » ), l’individu, face à l’urgence ou l’incertitude, va simplifier ses schémas mentaux, et passer dans un mode automatique (Système 1) pour évaluer rapidement la situation et décider.

 

Ces mécanismes mentaux vont déformer l’appréciation de la réalité, avec comme résultat des prises de décisions irrationnelles. Cet écart d’appréciation de la réalité s’appelle un biais cognitif.

Face à l’urgence, le stress, la pression et la fatigue nous avons d’autant plus de facilité à tomber dans ces biais.

Nous avons tous des dizaines de biais cognitifs, mais 3 biais sont célèbres en l’occurrence sur notre rapport au temps :

  • Le biais d’optimisme ou l’excès de confiance qui est notre tendance à surestimer nos capacités.
  • Le biais de disponibilité qui nous amène à sous-estimer les risques.

Ces deux biais nous amènent à sous-estimer la charge de travail nécessaire à une activité et donc forcément à nous maintenir sous pression avec un mode de gestion de l’urgence et de prise de décision, vis-à-vis de celle-ci, erronée.

  • Le 3ème est notre fameux « biais de linéarité » comme je le nomme, à être convaincu de devoir gérer les urgences court-termistes, avant de pouvoir traiter le reste : Dans ce « reste » il y a pourtant des activités et inactivités tout autant importantes que celles urgentes : Nos gros cailloux du conte ou la rose du petit prince d’Antoine de St Exupéry : « C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui rend ta rose importante. » (lien vers l’article «Transformer sa relation au temps »).

Notre cerveau nous dit alors « Tu as ça à faire, et ça à faire d’ici demain, ça à faire pour la semaine prochaine : Tu n’as donc absolument pas le temps de faire autre chose ! »  et il vous convint.

 

Ce système 1 de notre cerveau est basé sur notre expérience passée et nos croyances aidantes ou limitantes. Il calibre très vite, prend peu d’énergie pour prendre une décision rapide voir instantanée. Il est réactif, systématique et automatique. Il a donc clairement sa fonction pour faire face notamment à un danger et cherche avant tout à vous protéger.

 

Le problème est que tout passe par lui, et c’est lui qui décide de dire : « Là, je ne sais pas faire et je fais appel au système 2 ».

 

Ce système 2 du cerveau est notre mode adaptatif, réflexif, qui va nous faire innover, créer, imaginer des solutions nouvelles, nous faire « prendre du recul », résoudre des problèmes complexes, faire preuve de discernement face à une situation. Il prend davantage d’énergie quand il est à plein régime cognitif. 

Repérer ces temps dans votre quotidien où vous faites appel à lui.

 

Comme le montre ce dessin ci-dessous, si je ne prends pas le temps de me poser, de m’arrêter, je ne prends pas le temps de réfléchir à comment je vais gagner du temps et être plus efficient.

 

Efficient que je traduis souvent par « un minimum d’effort, pour un maximum d’efficacité », mais c’est aussi choisir des temps qualitatifs au détriment de temps quantitatifs linéaires vers lesquels nous poussent notre société moderne. Je reviendrai sur cette notion.

 

« OK c’est clair ! » mais comment je sors de ce temps linéaire, cadencé par mon agenda et par les urgences qui me polluent au quotidien ? » – « Le seul moment où j’ai le temps de faire cela aujourd’hui, c’est entre midi et deux, ou le soir quand tout le monde est parti ! »

Repérer ces temps dans votre quotidien où vous faites appel à lui.

 

Comme le montre ce dessin ci-dessous, si je ne prends pas le temps de me poser, de m’arrêter, je ne prends pas le temps de réfléchir à comment je vais gagner du temps et être plus efficient.

 

Efficient que je traduis souvent par « un minimum d’effort, pour un maximum d’efficacité », mais c’est aussi choisir des temps qualitatifs au détriment de temps quantitatifs linéaires vers lesquels nous poussent notre société moderne. Je reviendrai sur cette notion.

 

« OK c’est clair ! » mais comment je sors de ce temps linéaire, cadencé par mon agenda et par les urgences qui me polluent au quotidien ? » – « Le seul moment où j’ai le temps de faire cela aujourd’hui, c’est entre midi et deux, ou le soir quand tout le monde est parti ! »

Comment j’inscris ces temps cycliques dans mon quotidien ?

Encore une fois répondre directement à la question, apporterait une réponse erronée ou partielle.

 

Il est déjà important que chacun revienne à son bio rythme et l’écoute : Chacun à un bio rythme différent et chacun peut comprendre aisément que ce bio rythme est cyclique et non linéaire comme les journées, les semaines, les mois et les saisons.

 

Un biorythme doit tenir compte de son cycle biologique. Par exemple, nous avons tous un temps de sommeil qui nous correspond le mieux. Si les médecins recommandent à minima de dormir 7h00 par nuit, nous sommes depuis 2019 passés (En France et bien d’autres pays occidentaux) sous la barre des 7h00, seuil sous lequel nous pouvons nous mettre en danger.

Selon une étude publiée le 28 avril 2022 dans Nature Aging, entre 40 et 75 ans, la durée de sommeil idéale serait de sept heures, Des scientifiques ont examiné les données médicales de près de 500.000 adultes.

 

Leur conclusion : dormir trop peu a un impact direct sur notre santé. Le manque de sommeil altère le cerveau, le cœur et l’humeur.

 

Dans cette étude, les personnes qui dormaient trop ou trop peu étaient plus lentes lors des tests cognitifs et arrivaient à se concentrer moins longtemps. Elles avaient aussi des symptômes d’anxiété et de dépression.

 

Cependant lors de ces tests les scientifiques révèlent également que nous ne sommes pas égaux face à ce temps de sommeil : certains gardent de très bonnes facultés avec 6h00 de sommeil alors que d’autres ont besoin de 8h00. Cela est dépendant de notre génétique, de notre âge, de notre environnement.

 

Notre temps de sommeil est un temps cyclique qu’il est essentiel de respecter et de chérir pour maintenir notre équilibre.

 

Certaines personnes sont très efficaces, et peuvent enchainer des travaux importants et fastidieux en fin de matinée ou fin d’après-midi, d’autres c’est tôt le matin ou tard le soir.

« Quels sont donc les temps cycliques où j’arrive plus facilement à me concentrer, les temps où je suis plus efficient, les temps où j’ai besoin de me détendre et de lâcher la pression,… ?  »

Avec un peu d’attention à notre corps, notre état de forme ou de fatigue, nous le savons, et pour autant, avec notre vie suractive nous n’en tenons pas compte la plupart du temps.

L’importance est cet équilibre à trouver dans son quotidien entre 4 grands types d’activités fondamentales et en tenant compte de ses cycles biologiques : 

 

  • Les activités « contraintes » à court terme et urgentes. Celles à forte densité, nécessitant un fort taux de concentration et de tension (La résolution d’un problème urgent, un évènement m’impliquant fortement, un dossier à rendre pour le lendemain, …).
  • Les activités habituelles et récurrentes demandant moins d’énergie, telle qu’un travail administratif. Ces activités occupent la majorité de nos journées, nous contraignent énormément surtout pour celles et ceux « qui n’ont pas le temps de faire autre chose ».

L’importance est cet équilibre à trouver dans son quotidien entre 4 grands types d’activités fondamentales et en tenant compte de ses cycles biologiques : 

 

  • Les activités « contraintes » à court terme et urgentes. Celles à forte densité, nécessitant un fort taux de concentration et de tension (La résolution d’un problème urgent, un évènement m’impliquant fortement, un dossier à rendre pour le lendemain, …).
  • Les activités habituelles et récurrentes demandant moins d’énergie, telle qu’un travail administratif. Ces activités occupent la majorité de nos journées, nous contraignent énormément surtout pour celles et ceux « qui n’ont pas le temps de faire autre chose ».
  • Les activités qui me donnent davantage de liberté, qui vont me faire anticiper les choses, me faire gagner du temps par la suite.

 

  • Les activités qui me donnent de l’énergie, où je me pose, où je me détends, où je m’émerveille, où je crée, où je ne cherche plus à gagner du temps (Quantité), où je cherche simplement la qualité de l’instant et je l’apprécie pleinement : Je gagne, dans ces moments, en énergie, en force, sans m’en rendre compte.

 

Avec ces précisions, vous comprenez encore mieux, j’espère, que le système 1 de notre cerveau, fonctionnant en mode linéaire, va nous faire passer au second plan, les activités à plus long terme : celles donc qui pourraient nous faire gagner du temps et par conséquent moins stresser, et celles qui vont nous faire gagner en énergie et nous donner la force d’aborder sereinement les situations de crise ou d’urgence.

Généralement à ce stade du processus, cela devient clairement conscient et évident pour la personne accompagnée. J’espère que ça l’est pour vous. Et toujours « Oui, mais comment faire concrètement ?»

Retrouver de l’énergie et de la sérénité grâce aux temps cycliques

Rien de plus simple et la clé est là : Vous avez-bien des temps cycliques collectifs avec vos équipes, votre hiérarchie, sur vos projets, …  On les appellent souvent « rituels » et ces temps sont justement là pour nous synchroniser, nous ajuster, innover en intelligence collective, « brainstormer », identifier ou ajuster une stratégie, etc.

 

Si on en comprend bien l’intérêt au niveau collectif, pour autant on ne se l’applique pas ou insuffisamment à soi-même, ou alors le soir quand on est fatigué et où il n’y a plus personne pour nous déranger : Ce n’est pas là que nous sommes le plus efficient, et nous sommes souvent agacés en plus de finir tard.

 

Quels sont les temps dans ma semaine où je prends du recul sur les choses, je priorise mon activité, je détermine une stratégie et je vais préparer mes arguments pour faire arbitrer les priorités à mon manager, ou réfléchir à qui je pourrais déléguer telle ou telle tâche, où j’apprends à apprendre en faisant de la veille ou en appelant quelqu’un qui a plus d’expérience sur tel sujet, … 

 

Quels sont les temps dans mon quotidien, que je chéris, où je me donne des temps pour souffler, pour respirer, pour me libérer l’esprit de tout ce qui m’a « pollué » ces dernières heures,… ?

 

Quels sont les temps, où je prends le temps pour les autres, de les rencontrer véritablement, de passer un moment simple et sympathique avec lui, prendre un café, faire une pause,… ? 

 

Il suffit simplement d’y penser, se le rappeler et l’expérimenter. Chacun ses astuces pour cela : Un post-it sur mon bureau, une plage réservée dans mon agenda, une alerte sur mon téléphone, non pas comme une injonction complémentaire mais comme un cadeau, un espace-temps que je me donne où que je donne à l’autre. Et si je n’ai pas réussi à le faire une journée, aucune importance, j’en ai eu l’intention, et sereinement j’accepte cet état de fait. Ce temps où j’en prend conscience, c’est aussi un temps que je me donne. 

 

Si mon agenda est trop « plein », de bloquer ces plages dans les moments les plus adaptés (commencer par 1h00 à 2h00 par semaine pour l’expérimenter), et vous allez voir, comme par miracle, non seulement cela ne posera de problème à personne, puisque l’urgence se lissera automatiquement, mais vous allez gagner en sérénité et en arbitrage de vos urgences. 100% des personnes n’ayant pas le temps, à qui je dis cela, me disent clairement qu’en effet cela vaut le coup d’essayer. 

Un leader transformé

Je vous donne un exemple concret d’une personne que j’ai coaché récemment, leader d’une équipe, et qui face à la surcharge de travail et la sur sollicitation, n’arrivait pas à prioriser correctement pour lui et son équipe, et ne savait pas dire « NON ». Cela le stressait et l’empêchait d’avancer sur les sujets de fond qu’il devait traiter, notamment la formation à ses équipes, les délégations, l’organisation et l’optimisation de l’efficience collective.

 

6 mois après, c’est une personne transformée par la simple mais profonde compréhension des principes dont je viens de vous parler :

 

1️⃣ Il a bloqué dans son agenda, au départ 2h00 lors d’un de ses temps de télétravail où il a moins de risque d’être dérangé, afin de prendre du recul et organiser son activité et celle de son équipe. Il priorise, identifie la stratégie de formation et de délégation, fait de la veille,… Se rendant compte du gain que lui apportait cette nouvelle organisation, il en a fixé un second de 2h00 au bout d’un mois. 

 

2️⃣ Il a mis en place des rituels avec son manager qui l’aide à arbitrer quand il est en difficulté à le faire lui-même.

 

3️⃣ Il a mis en place des rituels mensuels avec son équipe, pour que collectivement ils identifient ensemble, ce qui fonctionne bien et ce qu’ils pourraient optimiser. D’autres rituels en binômes pour former et faire monter en puissance les plus jeunes.

 

En bilan, il m’a exprimé en retour d’expérience que non seulement il s’est libéré du temps et a gagné énormément en sérénité, mais que cela l’a clairement aidé à progresser dans son relationnel avec les autres où il prend le temps d’écouter, de comprendre les autres, de résoudre les conflits avec une plus grande maturité et davantage de recul. Avant il en avait peur.

 

Aujourd’hui, il a l’esprit tranquille, se donne des temps pour respirer, va davantage vers les autres, sait dire « NON » : Il se rend d’ailleurs compte, que non seulement cela ne gêne pas forcément les autres quand il le fait en l’argumentant, mais que cela leur rend service et les obligent à trouver d’autres solutions par eux-mêmes.

 

En quelques mois, de quelqu’un de débordé qui n’avait pas d’autres temps que de gérer ses urgences il est devenu, avec pourtant la même charge de travail, quelqu’un de serein rassurant pour sa hiérarchie et son équipe et qui donne du temps à sa relation aux autres et à lui-même.

 

Sa plus grande ouverture a été de me dire : « J’ai pris conscience à quel point c’était ma vision des choses qui était le problème, et pas comme je le croyais le poids de la pression de mon organisation ».

 

Ce qui n’empêche pas, bien sûr, que cette pression y soit, mais nous avons tous le choix et la liberté de la subir de plein fouet ou de l’aborder sereinement.  

Et vous quels pourraient être vos propres rituels dans votre contexte ? 

Mon invitation est de l’expérimenter, pour en sentir les premiers effets et ajuster ensuite ce qui doit l’être, en espérant que cet article vous donnera envie d’agir, sans rester une simple lettre-morte. Merci dans tous les cas de vos commentaires et retours d’expérience.

« Une connaissance qui ne s’inscrit pas dans le muscle, n’est qu’une rumeur ! »

Proverbe Guinéen

Notre prochain article, pour ouvrir davantage dans la transformation de sa relation au temps : « du temps cyclique au temps du rêve. » 

Christophe Lhôte